Après quelques jours passés à Marrakech, nous reprenons la route vers la côte atlantique. Notre première escale nous mènera à Essaouira.
Fini le brouhaha et l'étourdissante activité de Marrakech, Essaouira est aux portes du desert du sud marocain.
La route qui nous y emmène se fait plus plate et désertique.
La côte sud atlantique est ponctuée de villes fortifiées édifiées par les portugais au XVème et XVIème siècle. Parmi les plus importantes citons Azemmour, El-Jadida, Safi et Essaouira.
Essaouira, la marocaine, avec ses murs blancs chaulés et les haïks épais (voile intégral) portés encore par certaines femmes.
L'ex-Mogador est une des cités les plus originales du pays. Elle est ventilée par les Alizés, ce qui lui confère un climat particulier. C'est le royaume des véliplanchistes, kitesurfer....
La ville est encore préservée du tourisme de masse.
Elle fut, dans les années 70, un refuge pour les hippies. C'est une ville très appréciée aussi des artistes.
La route P10 qui relie Marrakech à Essaouira
Les paysages se font plus désertiques
Aux portes du désert, les dromadaires remplacent les ânes
La médina.
Dans la médina, on trouve plusieurs placettes avec des restaurants bon marché. Le midi nous avions déjeuné au "Dar Jeeling", un restaurant tenu par trois femmes de trois générations différentes (la grand-mère, la mère et la fille).
La médina et ses boutiques à touristes.
L'ancien mellâh (quartier juif), aujourd'hui occupé par les musulmans.
La porte Bab Doukkala
Les remparts.
Il y a deux types de remparts. Les remparts extérieurs, montrés sur la photo, sont fait de créneaux biseautés. Ils sont caractéristique du style européen dans la protection contre les assauts maritimes.
Les remparts intérieurs sont composés de créneaux carrés, rappelant les fortifications de Marrakech, sont chérifiens. ils sont construits en pierre et enduit d'un crépi de terre. La muraille est percée de plusieurs portes d'accès à la médina : Bab Sebaa au sud, Bad Marrakech à l'est et Bab Doukkala au nord-est.
A l'extérieur des remparts.
Dans le fond de l'image, nous apercevons la porte maritime qui donne accès au port et sur la droite la Sqala (tour carrée) du port.
La ville et ses fortifications vue du port.
Aux alentours du port.
Partout au Maroc, nous trouvons des échoppes proposant des jus d'oranges préparés devant vous.
Le port de pêche.
Le port a été l'un des principaux ports sardiniers du Maroc, mais aujourd'hui il ne fait plus vivre que 500 ou 600 familles. On y trouve encore un chantier de construction navale traditionnelle en bois.
On peut assister à la criée des pêcheurs et déguster des sardines grillées.
Malheureusement, le jour où nous y étions, le vent fort clouait les bateaux au port.
Les pêcheurs mettent à profit ce temps libre pour faire de l'entretien sur leurs bateaux.